Livres
LE PAYSAGE Emprunté
Les Indiens attribuent quatre fins à l’existence : dharma, « gravis le ciel et gravis la terre » (devenir ce que nous sommes, avoir été ce que nous sommes en train de devenir) ; kâma, « gravis l’engendrement et gravis la non-mort » (le désir, l’amour charnel, la nouvelle naissance) ; artha, « gravis le pouvoir et gravis la richesse » (l’accomplissement social) et moksha, la préparation à la mort, cet accouchement de la nature.
Moksha, la préparation à la mort, cet accouchement de la nature, est le sujet du Paysage emprunté.
« N’est-il pas étrange que ce dernier des quatre livres de mes « Saisons guerrières », fût donné à sa publication un 18 février, date anniversaire de la naissance du dernier de mes quatre enfants ? »
Le Paysage Emprunté, 2023
prédica
Les Indiens attribuent quatre fins à l’existence : dharma, « gravis le ciel et gravis la terre » (devenir ce que nous sommes, avoir été ce que nous sommes en train de devenir) ; kâma, « gravis l’engendrement et gravis la non-mort » (le désir, l’amour charnel, la nouvelle naissance) ; artha, « gravis le pouvoir et gravis la richesse » (l’accomplissement social) et moksha, la préparation à la mort, cet accouchement de la nature.
Kâma – le désir, la passion amoureuse, la nouvelle naissance – est le sujet de Prédica.
(Nouvelle Edition, 2022)
« Toute vie est un récit que l’on construit …ou qui, plutôt, nous construit faisant de nous son protagoniste. Tout est culturel. Les jours fugaces et la vie éternelle… Je nous imagine n’étant plus qu’esprits. Eveillés et dormants à la fois, libérés de l’alternance de la veille et du sommeil. »
Prédica, 2022
L’HOMME éQUESTRE
Tome 1
Les Indiens attribuent quatre fins à l’existence : dharma ( dans lequel cohabitent le destin et le libre arbitre), devenir ce que nous sommes, avoir été ce que nous sommes en train de devenir, là est le regard juste, « gravis le ciel et gravis la terre » ; kâma, le désir, l’amour charnel, la nouvelle naissance, « gravis l’engendrement et gravis la non mort » ; artha, l’accomplissement social, « gravis le pouvoir et gravis la richesse » ; et moksha, la préparation de la mort , cet accouchement de la nature.
Dharma ( dans lequel cohabitent le destin et le libre arbitre), devenir ce que nous sommes, avoir été ce que nous sommes en train de devenir, là est le regard juste, « gravis le ciel et gravis la terre », est le sujet de « L’Homme Equestre ».
« Ce n’est pas moi l’homme équestre, je ne suis équestre que par mes échecs » dit l’auteur ; « mais Charles de Foucauld pour sa voie intérieure, après les désordres de sa vie cavalière à Saumur ; et Alexandre le Grand pour sa conquête du monde qui, commencée avec son cheval Bucéphale, s’acheva à sa mort. Après laquelle, Alexandre rentra chez lui »
« Que reste-t-il entre vos mains de cette saison guerrière ? Un champ de mourants et de morts que traverse un cheval au passage pour enjamber les corps ? Un cadavre amoureux dans son éternité précaire ?
L’Homme équestre, 2022
Le temps est le premier guerrier »
L’HOMME éQUESTRE
Tome 2
L’Homme équestre comprenant sur papier un grand nombre de pages, est divisé en deux tomes pour rendre ce livre plus facile à porter – si ce n’est à supporter (c’est le livre qui détermine sa longueur).
De l’un à l‘autre tome c’est le texte d’un même chapitre qui continue. Les chapitres étant marqués dans ce livre par des lieux et/ou des dates, sa géographie et son histoire. Le second tome suivra la vie de Charles de Foucauld jusqu’à l’absolu don de lui-même et celle du narrateur en Inde avec Alexandre le Grand et la remontée d’un des plus profonds matins de l’histoire la célébration d’un sacrifice, l’açvamedha…
La reprise des ténèbres,
hors saison
« – Tiens, regarde, une photo de toi dix ans après, à Aix-la-Chapelle en 67 … (Je me vis reconnaissant le parcours du Grand-Prix…) Sur celle-là, tu es au C.H.I.O. de Lucerne en 68, aligné pour la présentation des équipes de la Coupe des Nations … (François me montrait la photo d’un homme jeune qui me sembla familier, mais comme un de mes enfants devenu adulte … ) Tu y remportes une épreuve avec Olympia et une autre avec Port-Royal… »
Lors d’une visite chez un ami antiquaire qui fut comme lui cavalier des équipes de France de concours hippique, le narrateur retrouve des portraits de lui dans un vieux numéro de L’Information hippique. C’est le début de la hantise : le tout jeune homme fixé par la photographie dans les pages du magazine quitte sa prison de papier, se met à harceler le narrateur. Puis surgit Orobas, un envoyé du diable qui lui propose, en échange de son âme, de lui dévoiler « le secret des chevaux)} et, à travers eux parce qu’ils ont permis la conquête de la terre, « le secret de l’univers)}. S’amorce, alors, une pérégrination autobiographique ponctuée de références littéraires, historiques, métaphysiques.
Un récit délié, à la gloire du style. Un art de chevaucher terre et ciel, porté par ses visions.
Et de tout posséder …
En signant cette fresque magistrale, Paul Chantrel, homme d’immense culture, champion de concours hippique et fondateur de la collection de poche « 10/18», Ô combien fameuse, se montre un écrivain hautement inspiré, aussi virtuose qu’il fut éminent cavalier et grand éditeur.
Edition Pierre-Guillaume de Roux, 2015
prédica
Edition 2017
Prédica – le prénom de l’héroïne de ce récit tragique – est peut-être le premier roman érotique religieux.
Mais de Sade à Bataille tous les romans érotiques ne le sont-ils pas par la transgression nécessaire au désir ? Ici se confrontent celle qui croyait au Ciel et celui qui n’y croyait pas. Lui la dénudant jusqu’au plus secret d’elle-même. Elle le mettant de plus en plus face à la nudité de son désir. L’auteur nous l’affirme, ce roman est une complète fiction. En contrepoint, nous assurant qu’au contraire tout y est rigoureusement vrai (aux noms près de quelques personnages dont le rôle peut paraître contestable), l’auteur retrace sa vie d’éditeur chez Plon. Publiant de Gaulle et Churchill, Claude Lévi-Strauss et Michel Foucault, mais éditant aussi James Bond et SAS, le Quid et créant la collection de poche « 10/18 » …
Paul Chantrel est entré au débotté (il avait été vice-champion de France de concours hippique deux ans auparavant) comme directeur littéraire dans la très ancienne et vénérable Librairie Plon (« à vingt-neuf ans, il n’avait pas l’âge du rôle »). Il la dirigera dès l’année suivante, luttant et affrontant seul l’establishment pour sauvegarder l’indépendance de la prestigieuse maison de la rue Garancière.
Edition Pierre-Guillaume de Roux, 2017
Les Saisons Guerrières
Celles de l’humanité et celles de chaque vies
Assemblée dans un jardin
Dans Assemblée dans un jardin, le narrateur filme une représentation de la fête fatale offerte à Louis XIV par Nicolas Fouquet au château de Vaux-le-Vicomte. Alors que des images de ce que fut la vie du narrateur, glisse sur l’écran plat de la deuxième dimension, sous les yeux de la femme qu’il aime.